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Résumé des épisodes précédents :
L'heure de la contre attaque est venue pour les troupes de Jean-Michel Laflêche . La libération de la Princesse Aurora et de "Petite Flêche", son fils n'est plus qu'une question d'heures sinon de minutes .
LES AVENTURES DE JEAN-MICHEL LAFLECHE
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25ème épisode |
JEAN-MICHEL LAFLÈCHE ET LES EXTRA-TERRESTRES
" RETOUR SUR LUDICA (8) "
"La
bataille".
Le premier transporteur spatio-temporel stoppa brutalement à l'entrée principale des égouts de la ville de Casinus Végas et à la seconde près par rapport au plan de bataille échafaudé par J.M.L. et ses lieutenants. Une première vague d'assaut s'engouffra dans le grand tube d'acier. A sa tête le colonel Patricius LANDIUS qui pensait que le parfum des fleurs d'orangers qui embaumait le jardin du monastère boudhiste de Kioto où il avait pris ses premières leçons de Karaté était quand même plus agréable. Mais il avait décidé de se sacrifier pour la révolution. Le régiment des Karatékas volants progressait rapidement et sans aucune opposition. Il se trouva bientôt à la verticale des cuisines du palais où se trouvait séquestrée la princesse Aurora.
Un second transporteur avait
vomi ses troupes à quelques centaines de mètres à l'extérieur des remparts de
Casinus Végas. A cet endroit se trouvait l'ouverture d'un passage secret ,
connu seulement de Jean Michel Laflêche , et qui débouchait dans la salle du
trône du palais princier. J.M.L et les tigres verts foncèrent vers l'étroit
boyau. Quelques minutes plus tard , les colonels Gilus Reyus , Lucius Feysselus
, Momo Maurelus et J.M.L étaient en embuscade derrière une tenture qui masquait
la porte secrète aux yeux des gens présents dans la salle du trône.
Tout était
étonnamment calme et silencieux à l'intérieur de l'édifice. Un troisième
transporteur équipé d'une carapace furtive qui le rendait invisible aux radars
des rebelles s'était porté pendant ce temps là sur les toits du palais. Il
cracha sa cargaison , le commando des tenniswoman aéroportées , dont les
raquettes bombinoscopiques laser étaient armées et prêtes à balayer tout
obstacle. " H " moins 3 secondes , 2 secondes , 1 seconde , top....
Les 3
commandos synchronisés à la perfection se lancèrent à l'attaque comme un seul
homme. Mais à l'attaque contre qui ? Nul adversaire , nulle sentinelle , nulle
opposition. J.M.L n'en croyait pas ses yeux. Se pouvait-il que les rebelles
soient si sûrs de leur victoire qu'ils n'aient même pas daigné poster un
guetteur ? Le mystère était total. Petit à petit , les troupes de J.M.L
investissaient prudemment le palais , mais il n'y avait pas une âme qui vive.
Tout à coup une ombre à forme humaine traversa la pièce devant Jean-Michel
Laflêche. Aussitôt les projecteurs éclairèrent violemment le personnage. Un
ordre impératif tomba. " Halte ! Mains en l'air ! ". Dans le faisceau
aveuglant de lumière J.M.L reconnut Dédéius Fabrius. Les questions fusèrent
instantanément : " Mais que se passe-t-il donc ici , où sont vos troupes de
rénégats , où sont la princesse Aurora et " Petite Flèche " ? Parle !
Et Dédéius Fabrius se lança dans une très longue explication. " Vous ne
trouverez aucune troupe , tout le monde a déserté. Personne ne supporte plus
d'être privé de matches de Football. la vie est trop triste et trop monotone.
Nous avons déposé l'ancien dictateur , Castaldus , et il doit en ce moment
errer dans le dessert , hors de la ville. Voilà plusieurs jours que nous
cherchons à te joindre Jean-Michel , pour t'informer de la situation.
Quand à
la princesse Aurora et ton fils " Petite Flèche " soit rassuré. Ils
dorment paisiblement dans leur chambre." Un partisan de J.M.L. fit
irruption dans la pièce et confirma les propos de Dédéius Fabrius. Nous les
avons retrouvés dit-il à Jean-Michel Laflêche. Ils sont en parfaite santé et
ont été très bien traités. Dédéius Fabrius inquiet pour son sort demanda à JML
ce qu'il avait l'intention de faire des rebelles. Celui-ci lui répondit. "
Nous ne sommes pas des bourreaux. Je décrète l'amnistie générale , à condition
que , vous autres , rebelles , participiaient activement au rétablissement du
sport numéro 1 sur la planète Ludica , le Football !
Dès le lendemain sur tous
les murs de Casinus Végas étaient placardées des milliers d'affiches annonçant
de çi de là des tournois de Football ; Dédéius Fabrius fut le plus actif pour
réorganiser le Super Once , le championnat professionnel de la planète Ludica,
qui allait pouvoir redémarrer très rapidement. Trois jours après la fin de la
rébellion , dans le mythique stade de Casinus Végas , deux cent mille
spectateurs étaient réunis pour assister à un extraordinaire match exhibition
qui réunissait les plus grandes strars du Football Ludiquéen.
Le spectacle
était féérique et historique. Dans la tribune officielle on pouvait voir
Jean-Michel Laflêche aux
cotés d'Antonius Castaldus , que l'on avait fini par retrouver dans le désert ,
à moitié mort de soif. JML penché sur l'oreille d'Antonius Castaldus essayait de
lui expliquer les subtilités de ce jeu , car en fait si Antonius avait craqué
et basculé dans une rébellion sans avenir c'est qu'il n'avait pas saisi toutes
les finesses de ce sport. Le match se termina par la symbolique victoire du
Sporting Club de Casinus Végas qui portait les couleurs bleu et verte de JML ,
victoire obtenue aux coups de pieds au but , après un match nul 6 à 6 , contre
les blancs de l'olympique de Végas , le score reflétant l'exceptionnelle
qualité du jeu pratiqué.
EPILOGUE : Le soir , alors que toute la planète
était en fête , que les gamins improvisaient d'interminables et folles parties
de football à tous les carrefours , Jean-Michel Laflêche savourait
tranquillement sa victoire dans les bras de la princesse Aurora et de son fils "
Petite Flêche " , une coupe de champagne dans les mains.
IL AVAIT EN EFFET CE JOUR LA , CINQUANTE ANS.
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