Comme tous les budo modernes, le débutant se voit attribuer le grade 6e kyu, puis progresse jusqu'au 1er kyu. Les passages de grade kyu se font au dojo (lieu de pratique) par le professeur lui-même. Puis, le pratiquant passe le 1er dan, le grade le plus élevé étant le 10e dan. Les passages de dan se font devant une commission fédérale ou nationale. Il n'existe en aïkido que deux couleurs de ceinture : blanc et noir. On porte la ceinture blanche du 6e au 1er kyu, puis la ceinture noire à partir du 1er dan. Dans le cas des enfants, certains dojo utilisent des ceintures de couleurs différentes pour marquer le niveau, et ainsi donner des repères de progression aux jeunes pratiquants, parfois aussi aux adultes. Le professeur autorise le port du hakama lorsqu'il juge que le pratiquant a atteint un niveau suffisant. Selon les dojos, cela se fait au 3e kyu (équivalent de la ceinture verte au judo) ou au 1er kyu (équivalent à la ceinture marron) ou avant. Toutefois, certaines écoles ne l'autorisent qu'à partir du 1er dan. Il est à noter que la ceinture noire n'est pas une marque de maîtrise, le 1er dan est un étudiant (shodan) qui a acquis les bases. C'est à partir du 1er dan que commence vraiment la pratique de l'aïkido en le considérant dans son ensemble. Les usages peuvent toutefois varier d'un pays à l'autre. En Grande-Bretagne, par exemple, l'étude, qu'on appelle aikijo, des techniques avec armes en bois (bokken, jo, etc.) est considérée comme indissociable de l'étude des techniques à mains nues, à laquelle on réserve le terme aïkido. Une progression en parallèle dans ces deux domaines est obligatoire ; on ne peut, par exemple, prétendre passer le 3e kyu en aïkido si l'on n'a pas atteint au minimum le 4e kyu en aikijo, et inversement, de sorte qu'il y a à tout moment au plus un kyu, ou un dan, de différence entre le niveau dans ces deux domaines de pratique.
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